Chantage en ligne : c’est aussi ça, l’e-réputation !

Chantage en ligne

Décidément, on aura tout vu en matière d’e-réputation (et Dieu sait si on voit des affaires tordues dans notre métier…) ! Tout récemment, Monaco a vibré au rythme d’une affaire de chantage qui a ébranlé la Principauté. Le 30 octobre, Le Point rapporte une affaire de déstabilisation qui a visé quatre proches d’Albert II. Les suspects, deux hommes qui auraient piraté les données personnelles des quatre victimes, sont actuellement mis en examen, selon les informations révélées par le JDD et reprises par Le Point.

Rappel des faits

L’affaire a fait l’effet d’une bombe à Monaco ! Selon les informations révélées la première fois par le JDD, quatre membres de la garde rapprochée du prince Albert II de Monaco ont été victimes d’une opération de déstabilisation. Les suspects, au nombre de deux, sont suspectés de « recel d’atteintes à un système de traitement automatisé de données », des actes qui auraient débuté en mars 2021. Les quatre personnes concernées sont le chef de cabinet du prince Laurent Anselmi, l’avocat et ami d’enfance du prince Thierry Lacoste, le président du Tribunal suprême de Monaco Didier Linotte et l’expert-comptable et administrateur de biens d’Albert II, Claude Palmero.

Après avoir détourné leurs données personnelles, les deux prévenus ont publié des vidéos et articles à charge sur différents réseaux sociaux, mettant en scène les quatre victimes, ce qui a évidemment mis à mal leur e-réputation, mais aussi celle du prince. Car c’est bien de réputation digitale qu’il s’agit, peu importe les motivations des suspects qui, aux dires du JDD, souhaitaient faire chanter les victimes pour tirer profit des projets immobiliers en cours à Monaco. S’appuyant sur un système de diffusion sophistiqué, les deux prévenus ont mené leur campagne de dénigrement sur des sites hébergés aux Etats-Unis, en Islande et à Chypre. Recourant à un prestataire basé en Inde, les malfrats ont pu gonfler artificiellement l’audience desdits sites avant d’y diffuser les informations compromettantes.

Cas typique de chantage et de harcèlement en ligne

Il est courant d’entendre parler de campagnes de dénigrement et de harcèlement en ligne (qui est un délit puni au pénal), spécialement lorsqu’il s’agit de mettre à mal l’e-réputation d’une personnalité connue ou d’un VIP. Ces derniers sont, il faut le savoir, les premiers concernés par ce type d’affaire. Mais rarement une campagne de dénigrement de cette ampleur a été menée à l’encontre du cercle rapproché d’un prince. Avec ce type d’attaque particulièrement bien orchestré, difficile de lutter ou de sauver les meubles, sauf à recourir aux services d’une agence d’e-réputation, mais pas n’importe laquelle…

En effet, face à ce genre de campagne, la clé de réussite est de disposer, en interne, de compétences juridiques, en cybersécurité, en net profiling, en social listening, sans oublier les indispensables compétences en SEO pour détecter la mise en place de systèmes pensés pour attaquer l’e-réputation d’une personnalité ou d’un VIP sur Google. Nous sommes fiers, chez Net’Wash, d’avoir mis en place une branche spécialisée dans la protection de l’e-réputation des VIP, VVIP, dirigeants, personnalités publiques… et d’avoir pu regrouper un vaste panel de compétences permettant de gérer ces situations de crise. Grâce à des équipes pluridisciplinaires, l’agence est en mesure de faire intervenir net-profiler, pentesteurs et consultants en cybersécurité, experts seo, avocats spécialisés sur ces dossiers sensibles.

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